C'est l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO) qui s'en fait l'écho : la consommation en ligne de films, de programmes de télévision et de musique piratés dans l'UE est en baisse.
L’étude publiée aujourd’hui montre qu’entre 2017 et 2018, l’accès global aux contenus piratés dans l’UE a chuté de 15,1 % en moyenne. C’est la consommation de musique piratée qui a diminué le plus significativement en chutant de 32 % en moyenne dans l'ensemble de l’UE entre 2017 et 2018, suivie de la consommation de films piratés (baisse de 19,2 %) et de programmes de télévision piratés (baisse de 7,7 %).
En France, l’accès global aux contenus piratés a diminué de 12,8 % entre 2017 et 2018, l’utilisateur français moyen ayant accédé à des contenus piratés en ligne 11,3 fois par mois au cours des neuf premiers mois de 2018. L’accès aux contenus musicaux piratés a baissé de 25,5 % et l’accès aux films piratés a chuté de 24,5 %. Durant 2017 et 2018, l’accès aux programmes de télévision piratés a chuté de 3,2 % dans l’hexagone.
Par ailleurs, une deuxième étude de l’EUIPO montre que jusqu’à 13,7 millions de citoyens de l’UE regardent en diffusion en continu (streaming) des programmes de télévision sur protocole internet (IPTV, internet protocol television) non autorisés, ce qui permet aux contrefacteurs de gagner jusqu'à 941,7 millions d'euros par an. Cela peut prendre la forme de paiements uniques, d’achats de box illégaux ou d’abonnements à long terme vendus par des revendeurs non agréés. D’après le rapport, l'utilisateur individuel moyen dans l’UE dépense 5,74 euros par mois à l’IPTV non autorisée.