La première tentative de lancement d'Ariane 6 est prévu pour le 9 juillet 2024 depuis le port spatial européen en Guyane française, a annoncé aujourd'hui le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher, lors du salon aéronautique ILA de Berlin.
Ariane 6 est le nouveau lanceur lourd européen qui remplace son prédécesseur à succès, Ariane 5. Modulaire et agile, Ariane 6 dispose d'un étage supérieur réallumable lui permettant de lancer plusieurs missions sur différentes orbites en un seul vol.
Le directeur général de l'ESA, Josef Aschbacher, a déclaré à cette occasion : « Ariane 6 marque une nouvelle ère de voyages spatiaux européens autonomes et polyvalents. Cette puissante fusée est l'aboutissement de nombreuses années de dévouement et d'ingéniosité de milliers de personnes à travers l'Europe et, lors de son lancement, elle rétablira l'accès indépendant de l'Europe à l'espace. Je suis heureux d'annoncer que la première tentative de lancement aura lieu le 9 juillet. Je tiens à remercier les équipes sur le terrain pour leur travail acharné, leur travail d'équipe et leur dévouement inlassables au cours de cette dernière partie de la campagne de lancement inaugurale. Ariane 6 est la fusée européenne adaptée aux besoins d'aujourd'hui, adaptable à nos ambitions futures. »
Pour le développement d'Ariane 6, l'ESA est l'architecte du système de lancement en collaboration avec le maître d'œuvre ArianeGroup pour le développement du lanceur et avec le CNES pour le développement du segment sol. L'ESA est l'opérateur responsable du vol inaugural tandis que pour les vols suivants, Arianespace est le fournisseur de services de lancement qui commercialise et exploite le lanceur Ariane 6 pour les clients institutionnels et commerciaux afin de lancer diverses missions en orbite.
Après d'innombrables retards et un budget démultiplié, l'Europe va peut-être enfin retrouver la capacité de lancer elle-même ses satellites. Ariane 6 n'est pas réutilisable, contrairement aux lanceurs concurrents. Une fois lancée, ses éléments sont perdus. Un handicap de taille en terme de coûts par lancement.
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5 commentaires
Même le directeur général de l’Agence spatiale européenne, Josef Aschbacher, s’est montré impressionné sur X, un poil grandiloquent : « Une réussite dans la qualification de Starship est une réussite pour l'humanité ! »
Aujourd'hui, leurs lanceurs sont dépassés. Falcon 9 a atterri 300 fois et s'envole presque tous les jours. Et en même temps, l'entreprise qui n'a que 12 ans développe Starship et arrive à le faire voler ET revenir sur Terre en moins de temps qu'il n'a fallu pour voir Ariane 6 érigé pour un premier test de vol.
Je lui avais montré à l'époque la vidéo de Grasshooper, et de ce que j'appelle la cocotte minute qui venait de faire un décollage et un atterrissage un peu plus loin à Bocca Chica, elle était pantois et très septique.
Aujourd'hui elle ne travaille plus dans l'astronautique.... A chaque fois que je la revois, je ne manque pas de lui montrer les progrès de la "BFR", elle ne semble toujours pas y croire 😂.
Sur TSN, j'ai fait un commentaire lorsque tu avais publié la première photo du Grasshooper en tôle martelée sous un projecteur, avec un 4X4 au milieu du désert au nouveau Mexique, je disais de mémoire en commentaire :" là il ne faut pas déconner, c'est pas comme ça qu'il va y arriver, ça ne fait pas sérieux".
C'était très mal le connaître, quand on voit ce qu'est devenu Bocca Chica et ce n'est pas fini.
Donc j'ai douté, mais ce fût la seule fois.😉
Abandonner un lanceur éprouvé pour un nouveau qui n'a même pas fait ses preuves!
Quelle stupidité!
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