Le 1er septembre dernier, le tout nouveau lanceur Ariane 6 de l'ESA a enfin allumé ses deux moteurs du second étage pour simuler la manière dont ils devront fonctionner ensemble.
Réalisé au centre d'essais des moteurs de l'agence spatiale allemande DLR, à Lampoldshausen (Allemagne), l'essai, qui portait sur le nouveau moteur Vinci et une unité d'alimentation auxiliaire (APU) plus petite, a eu lieu sur un banc d'essai spécialement conçu à cet effet.
Le moteur Vinci du second étage d'Ariane 6, alimenté en hydrogène liquide et en oxygène, peut être arrêté et redémarré plusieurs fois, permettant de placer des satellites en orbite différente, puis de désorbiter le second étage pour éviter qu'il ne devienne un débris dangereux dans l'espace.
L'APU permet à Vinci de redémarrer dans l'espace en maintenant une pression adéquate dans les réservoirs de carburant et en évitant la formation de bulles dans les conduites de carburant. Cette unité d'alimentation utilise de petites quantités d'hydrogène liquide et d'oxygène provenant des réservoirs principaux, remplaçant ainsi un système qui dépendait de grandes quantités d'hélium stocké.
Ariane 6 est une toute nouvelle conception créée pour succéder à Ariane 5 en tant que système de lancement lourd de l'Europe. Cette capacité autonome à atteindre l'orbite terrestre et l'espace lointain est la base de la vision de l'Europe en matière de navigation spatiale, d'observation de la Terre, de services scientifiques et de sécurité. Mais le temps presse et les retards s'accumulent pendant que les autres continent prennent une énorme avance sur l'Europe.
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