Alsace : qui a choisi le calendrier en plein hiver ?
Rédaction
« Je ne félicite pas la personne qui a décidé du calendrier de l'extinction de l'analogique. Je pense que choisir un secteur géographique comme l'Alsace pour faire une coupure en février est une véritable gageure ! Si elle avait voulu que cela se passe mal, elle n'aurait pas pu trouver une meilleure date ! Avec 6 semaines de neige, une quasi paralysie routière, un manque de sel pour dégager les routes afin d'aller jusqu'au fond des vallées, on voit bien qu'elle n'a jamais travaillé de sa vie sur un toit, généralement très raide en Alsace, ou toucher un peu de "ferraille" à une température de moins 17°, sans possibilité de détuiler... », ne décolère par Frédéric Schwartz dont la société basée à Sarreguemines (Schwartz-Hum) intervient en Alsace durant les intempéries actuelles qui durent et ne facilitent pas le travail des antennistes.
« Le basculement au niveau des démarrages des émetteurs s'est bien passé. Nous sommes surbookés parce que beaucoup de syndics n'ont pas pris au sérieux cette extinction de l'analogique. Mais beaucoup de professionnels en ont bavé, tant de notre côté que de celui des diffuseurs, car je voudrais bien les voir, ces "décideurs du calendrier", lorsqu'il faut monter sur un émetteur en haut d'une colline avec 40 cm de neige, faire venir une grue, couler du béton en dessous de zéro. Ou malgré 20 à 40 cm de neige, passer le col de Donon pour aller à des réunions d'information destinées aux habitants d'un petit village encaissé, sans une très grande présence de FTN et consorts... »