Alors qu'il était prévu pour la fin 2022, le lancement de la première fusée Ariane 6 ne devrait pas avoir lieu avant 2023.
La confirmation a été donnée par le directeur général de l'Agence spatiale européenne, (ESA) Josef Aschbacher, lors d'un entretien à la BBC, sans avancer une raison officielle à ce retard.
Le responsable a également confirmé lors de cette conservation que, suite à la suspension de la collaboration avec la Russie, tous les projets en commun avaient été arrêtés, notamment celui visant l'exploration de Mars. Tous, sauf l'activité à bord de la Station Spatiale Internationale : « Nous n'avons pas le choix, c'est une station qui dépend de la contribution de tous, des Russes, comme des occidentaux. Nous ne pouvons pas séparer la station et nous avons besoin des Russes pour élever la position de l'ISS et des occidentaux pour l'alimenter », a expliqué Josef Aschbacher.
Questionné si l'Europe n'était pas à la traine face aux investissements massifs de la Chine et des États-Unis en matière spatiale, l'Autrichien a défini ce qui manque à l'agence spatiale du Vieux Continent : « Si, tout comme les États-Unis, nous avons également des professionnels talentueux, l'accès à l'argent est un problème. C'est quelque chose que nous devons améliorer et je travaille là-dessus. L'autre problème est la rapidité d'agir : nous devons prendre des décisions plus rapidement, c'est quelque chose qui n'est pas encore dans notre culture », a-t-il conclu.
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