La réunion du Conseil de l'Agence Spatiale Européenne (voir infos de jeudi 28) aura été très productive, permettant d'adopter un plan de grande importance pour le futur de l'Europe spatiale.
La première grande mesure concerne le programme scientifique, qui va connaître une augmentation significative pour la première fois en 25 ans, donnant la possibilité de mettre en orbite LISA, le premier observatoire spatial d’ondes gravitationnelles, mener à bien la mission Athena – qui consistera notamment à étudier les trous noirs – et faire avancer considérablement notre compréhension des phénomènes physiques fondamentaux de l’Univers.
C’est également garanti : l’Europe va maintenir sa participation aux activités de la Station spatiale internationale jusqu’en 2030 et ses astronautes recrutés en 2009 continueront à être affectés à des missions jusqu’à ce qu’ils aient tous effectué un deuxième séjour dans l’espace. En parallèle, la procédure de recrutement d’une nouvelle promotion sera lancée.
Par ailleurs, des astronautes européens s’envoleront à destination de la Lune pour la première fois, et les ministres ont confirmé la participation de l’Europe à une mission pionnière de retour d’échantillons martiens, en coopération avec la NASA.
Côté transport, les ministres ont donné leur feu vert à la poursuite du projet Space Rider, qui dotera l’Europe d’un véhicule spatial réutilisable. Enfin, dans le domaine de l’observation de la Terre, l’ESA confortera sa position de chef de file mondial en mettant en œuvre 11 nouvelles missions, portant notamment sur des thèmes liés au changement climatique, à l’Arctique et à l’Afrique.
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