L'E.S.A. va de l’avant avec son projet de plate-forme de nouvelle génération Neosat destinée aux satellites de télécommunications, dont les premiers vols sont prévus d’ici cinq ans.
Grâce aux innovations et aux gains d’efficacité de Neosat, les fabricants de satellites européens devraient réussir à capter au moins la moitié du marché mondial des satellites de télécommunications sur la période 2018–2030, soit un chiffre d’affaires de 25 milliards d’euros.
Le contrat portant sur la phase B de Neosat vient d’être signé par Magali Vaissière, Directeur Télécommunications et Applications intégrées de l’ESA, et Éric Béranger et Bertrand Maureau représentant respectivement Airbus Defence and Space et Thales Alenia Space, les deux maîtres d’œuvre de Neosat.Les travaux de phase B devraient durer environ 13 mois. Ils seront suivis par la phase C/D, à partir de 2015, à savoir le développement et la fabrication des deux premiers prototypes de vol des plates-formes. Ceux-ci seront lancés en 2018–2019 pour une démonstration en orbite réalisée dans le cadre d’un partenariat public–privé qui devra être mis en place avec des opérateurs de satellites.
Neosat, qui s’inscrit dans le cadre du programme de recherche de pointe sur les systèmes de télécommunications (ARTES) de l’ESA, porte sur le développement, la qualification et la validation en orbite de plates-formes de prochaine génération destinées au cœur du marché des satellites de télécommunications. L’un des objectifs primordiaux de Neosat est de parvenir d’ici 2020 à une réduction de 30% du coût des satellites par rapport aux concepts actuels. Des technologies existantes et nouvelles seront utilisées de manière novatrice et la création d’une chaîne logistique commune permettra aux deux maîtres d’œuvre de réaliser des économies d’échelle.
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