Agence spatiale européenne
 

Rédaction
17 janvier 2007

L'Agence spatiale européenne (Esa) réfléchit à une modification de sa gouvernance pour gérer son extension à de nouveaux pays, a indiqué mercredi son directeur général Jean-Jacques Dordain. "Il est clair que, dans cinq ans, l'Esa comptera 22 ou 23 membres", contre 17 actuellement et 10 à sa fondation, a souligné M. Dordain devant la presse. Pour lui, "c'est une bonne nouvelle pour l'Esa". Mais elle pose des problèmes au niveau du processus de décision et des retombées industrielles, puisque l'Esa fonctionne sur le principe du "juste retour": les industriels d'un pays sont en droit d'obtenir une fraction des contrats de l'Esa proportionnelle à la contribution de leur pays au budget de l'agence. En mai, le conseil de l'Esa se réunira avec son homologue de l'Union européenne pour formaliser le resserrement des liens entre l'Esa et l'UE. Les 17 États de l'Esa sont l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la France, la Grèce, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. De plus, le Canada, la Hongrie et la République tchèque participent à certains de ses projets via des accords de coopération.

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