Selon le dernier rapport de Novaspace, les revenus du marché spatial se concentrent en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, cette dernière dépassant l'Europe, avec une croissance de 9% depuis 2020 contre 1% pour l'Europe.
Les autres régions représentent 33% du marché total mais sont moins dynamiques, principalement motivées par des ambitions nationales.
Les principaux acteurs de l'industrie en amont sont concentrés en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, bénéficiant d'une demande institutionnelle domestique substantielle, couvrant à la fois la R&D et les programmes publics pour les besoins souverains. Ces régions connaissent également une forte demande pour des systèmes satellitaires avancés, soutenus par des marchés nationaux et régionaux bien établis. L'Europe et la Chine se tournent vers une dépendance accrue aux services commerciaux, inspirée par le succès précoce de tels programmes aux États-Unis.
En revanche, le marché en aval, axé sur les applications grand public, fonctionne avec un flux de revenus plus stable et dépend moins du soutien gouvernemental. La croissance de ce marché est liée aux changements démographiques et à l'évolution des standards de vie régionaux, ce qui augmente la demande de services de connectivité et de navigation.
L'adoption de la connectivité à large bande est soutenue par des initiatives publiques régionales comme le US Rural Digital Opportunity Fund (RDOF) et des programmes similaires dans d'autres pays. Ces efforts soutiennent des projets commerciaux domestiques, tels que les constellations NGSO (par exemple, Telesat au Canada), nécessitant des investissements de plusieurs milliards de dollars pour combler la fracture numérique.
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