Conséquence directe du confinement liée à la pandémie : le segment de l'OTT semble s'être définitivement imposé comme l'une des solutions préférées des foyers.
Ainsi, une étude réalisée par Parks Associates sur le territoire américain montre que le taux de désabonnement annuel global des services de streaming (ou OTT) aux États-Unis est passé de 46% au 3e trimestre 2019 à 38% un an plus tard. Avec le confinement, les ménages ont beaucoup plus de temps et d'opportunités pour s'engager et interagir avec les services OTT et décident de rester abonnés plus longtemps que la normale.
L'étude révèle encore que les principaux challengers du Big 3 (Netflix, Amazon Prime Video et Hulu) connaissent des taux de désabonnement considérablement inférieurs à la moyenne globale de tous les services OTT.
Même constat de l'autre côté de la planète, où une autre étude, menée cette fois par The Trade Desk, montre que 57% des téléspectateurs d'Asie du Sud-Est regardent désormais plus de contenu vidéo OTT à cause de la pandémie et que 73% prévoient de maintenir ou d'augmenter le nombre de vues en streaming après la crise.
L'étude montre également que l'OTT a le potentiel de perturber gravement la télévision traditionnelle aux heures de grande écoute. La majorité des téléspectateurs OTT (70%) préfèrent cette solution entre 20h00 et 12h00, mettant le streaming en concurrence directe avec la télévision traditionnelle pour un public précieux aux heures de grande écoute. De plus, près d'un téléspectateur OTT sur cinq n'avait regardé aucune télévision traditionnelle au cours des trois mois précédant l'enquête. Les téléspectateurs d'Asie du Sud-Est se tournent également vers OTT pour leur contenu préféré, 58% se connectant à l'OTT pour regarder leur programmation préférée, contre seulement 48% pour la diffusion traditionnelle.
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