Quelques jours après le succès de son dernier lancement (voir info de vendredi 18), la société Rocket Lab a indiqué au Congrès Astronautique International de Washington avoir des plans plus ambitieux pour l'avenir.
Dédiée depuis deux ans au lancement de petits satellites en orbite basse (LEO) depuis sa base de lancements située en Nouvelle-Zélande, l’entreprise américaine vise maintenant les missions en orbite moyenne, en orbite géostationnaire et lunaire, en combinant son lanceur Electron et sa plate-forme Photon dès le quatrième trimestre 2020 afin de « favoriser une exploration spatiale plus profonde et le retour de la présence humaine sur la lune ».
Justifiant cette stratégie, Peter Beck, fondateur et chef de la direction de Rocket Lab, a rappelé à ce titre que « Les petits satellites joueront un rôle crucial dans la science et l’exploration, fournissant une infrastructure de communication et de navigation pour aider les humains à ramener les humains sur la Lune. Ils jouent un rôle essentiel en tant que pionniers pour la réduction des risques et la mise en place d'infrastructures pour les missions futures », rajoutant que « Tout comme les petits engins spatiaux en orbite basse, de nombreux instruments d’exploration potentiels et des satellites attendent d’être lancés dans l’espace ».