La grève à France 3, qui a commencé le 13 novembre, se poursuit ce week-end avec une majorité de rédactions ayant reconduit le mouvement, dont la rédaction nationale, a-t-on appris samedi de source syndicale. Treize assemblées générales se sont tenues samedi et ont voté pour la poursuite du mouvement, a indiqué à l'AFP Jean-François Téaldi, membre du bureau national du SNJ-CGT. Il s'agit des rédactions de Lyon, Marseille, Reims, Nice, Bordeaux, Besançon, Clermont-Ferrand, Grenoble, Amiens, Toulouse, Lille, Vanves-Ile-de-France et de la rédaction nationale. Le réseau de France 3 compte 25 bureaux régionaux d'information. Toutes ont reconduit le mouvement pour vingt-quatre heures, sauf la rédaction parisienne qui s'est prononcée pour une poursuite de la grève jusqu'à lundi matin. Le conflit a commencé le 13 novembre sur la base de revendications qui portent essentiellement sur les salaires, l'emploi ou la "réinternalisation" des émissions concédées à des prestataires extérieurs, le tout sur fond d'inquiétude concernant l'avenir du service public. Vendredi, les syndicats de France 3 avaient refusé de signer un protocole d'accord proposé par la direction qui leur avait laissé jusqu'à 17H00 pour signer. "Contrairement à ce qu'espérait la direction, la mobilisation se poursuit", a affirmé M. Téaldi. "Une majorité de sites sont encore en grève. Les propositions du (président de France Télévisions) Marc Tessier sont majoritairement rejetées. Il faut qu'il revienne négocier, ou que le gouvernement prenne ses responsabilités", a-t-il ajouté. De son côté, une porte-parole de la chaîne a estimé que "le mouvement de grève a tendance à fondre". Quatre antennes régionales (Corse, Limousin, Normandie et Ouest) ne comptaient plus samedi aucun gréviste, a-t-elle ajouté. La direction, qui ne disposait pas de chiffres pour samedi, a rappelé que France 3 comptait vendredi 12,71% de grévistes.
Rédaction
1 décembre 2002
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