Finalement, la politique aura peut-être raison du spatial. Quand on pensait qu’il existerait 4 systèmes de navigation par satellite (le GPS américain, le Glonass russe, le Beidou chinois et le Galileo européen), il est tout à fait possible qu’un cinquième vienne jouer les trouble-fête.
Comme nous l’avons annoncé à plusieurs reprises, la Grande-Bretagne prépare son post-Brexit également au niveau spatial. On vient ainsi d’apprendre que le gouvernement de Theresa May vient d’approuver un plan de 100 millions de livres qui sera consacré à un nouveau système de navigation par satellite fabriqué en Grande-Bretagne au cas où l’Europe interdirait au Royaume-Uni d’utiliser Galileo.
Rappelons que l’Union Européenne a invoqué des questions de sécurité pour empêcher la Grande-Bretagne de continuer à être membre à part entière du système Galileo après le Brexit, et ce, malgré son investissement d’un milliard de livres pour le développement de cette constellation.
Face aux nombreux différends entre Londres et Bruxelles dans le dossier Brexit, tout porte à croire que la Grande-Bretagne choisira de faire cavalier seul également en matière spatiale. Les prochaines semaines devraient être déterminantes à ce sujet.
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