Le gouvernement a demandé une "étude complémentaire sur le montant" de la quatrième licence de téléphonie mobile, ce qui explique le retard pris par l'appel d'offres, qui devait être lancé fin mars, a indiqué le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel. "Nous avons décidé, pour être absolument inattaquables sur ce point, de demander une étude complémentaire sur le montant de la licence", a déclaré M. Chatel sur Radio Classique. Il avait annoncé début février, lors d'un débat à l'Assemblée nationale, que le prix de cette licence serait fixé à 206 millions d'euros, soit un tiers du prix payé au début des années 2000 par SFR, Orange et Bouygues Telecom pour chacune de leur licence, les fréquences ayant été désormais divisées en trois lots. Les opérateurs mobiles ont à plusieurs reprises affirmé qu'ils seraient vigilants quant aux conditions financières accordées au nouvel entrant, se réservant la possibilité de saisir la justice s'ils jugeaient celles-ci inéquitables. "Nous avons demandé à la commission chargée d'évaluer les actifs de l'Etat de vérifier que ce montant correspond clairement à l'évaluation de la quatrième licence", a indiqué le secrétaire d'Etat, précisant que cette étude prendrait "quelques semaines", permettant de lancer l'appel d'offres "d'ici l'été". Le groupe Iliad, maison-mère du fournisseur d'accès internet Free, s'est d'ores et déjà déclaré candidat, se disant "prêt à payer" 210 millions d'euros, tandis que l'opérateur mobile virtuel (MVNO) Virgin Mobile a indiqué mardi qu'il "étudi(ait) sérieusement" le dossier.
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