Politique
 

Rédaction
5 mars 2008

Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte a fait des propositions pour permettre à la télévision publique de continuer à diffuser largement du sport, malgré la suppression annoncée des recettes publicitaires, annonce le site Latribune.fr . Le secrétaire d'Etat aux sports, cité par La Tribune, "ne veut pas que le projet de Nicolas Sarkozy de suppression, totale ou partielle, de la publicité sur les chaînes publiques (...) se traduise par une disparition de l'offre de retransmissions sportives". Il estime que "la télévision publique doit rester un des grands médias du sport". Le secrétaire d'Etat pense qu'il est nécessaire de continuer à offrir ce relais à une variété de disciplines et de pratiques sportives, et de proposer sur ces chaînes gratuites les grands évènements populaires. Selon La Tribune, Laporte a soumis quatre propositions à Jean-François Copé, président de la Commission chargé d'étudier ce dossier. "Pour renforcer l'autonomie financière de France Télévisions, je propose d'affecter à l'entreprise des recettes issues des prélèvements sur les jeux, notamment les paris sportifs", écrit-il. Sous la pression de Bruxelles, ce type de paris pourrait s'ouvrir à la concurrence et donc être plus largement diffusé. Ensuite, Laporte prône "la poursuite de la pratique du parrainage commercial" pour les émissions sportive de France Télévisions. Troisièmement, il demande un assouplissement des règles futures et souligne que si des exceptions au principe d'interdiction des annonces publicitaires à la télévision publique étaient admises, "les émissions sportives doivent à mon sens être les premières à en bénéficier". Enfin, Bernard Laporte anticipe sur les prochains appels d'offre d'une ligue sportive, notamment de football, le sport le plus populaire en France. Il souhaite obtenir la garantie pour le "téléspectateur qu'il continuera de voir gratuitement des matches de football à la télévision". Bernard Laporte estime que grâce à ces propositions, la télévision publique pourra rester, selon les mots du président de la République, un "grand outil de culture populaire".

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