La société Kewego, opérateur de sites de partage de vidéos sur internet, assignée en justice par Canal+ pour "contrefaçon et parasitisme", a exprimé son "étonnement", affirmant opérer "dans le cadre strict prévu par la loi française". Kewego "exprime sa surprise et son étonnement devant l'action de Canal+ alors qu'elle n'est qu'un hébergeur technique et qu'elle collabore déjà avec de nombreuses télévisions et détenteurs de droits", écrit la société dans un communiqué. "Kewego est accusée à tort de contrefaçon et de parasitisme alors qu'elle opère dans le cadre strict prévu par la loi française", affirme-t-elle. Canal+ a annoncé lundi avoir assigné Kewego devant le tribunal de commerce de Paris pour avoir mis certaines de ses émissions à disposition sur ses sites ("Les Guignols de l'info", "Groland", Nulle Part Ailleurs", "Le Grand journal"...). Créée en 2003, Kewego est une plate-forme d'agrégation et de diffusion de contenus audiovisuels qui fournit ses services aux médias et aux entreprises. Selon la loi sur la confiance dans l'économie numérique de juin 2004, "c'est l'utilisateur qui est responsable des vidéos qu'il met en ligne", explique la société. "Kewego se doit d'intervenir promptement dès qu'elle a connaissance d'un abus, ce qui a été fait rapidement dans le cas des quelque dizaines de programmes courts visés par l'action de Canal+", ajoute-t-elle.
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