Jacques Chirac a déploré que son aparté avec le président du gouvernement espagnol José Luis Zapatero sur le Liban en marge du sommet de l'ASEM ait été relayé par les chaînes de télévision. "On n'a pas le droit d'utiliser, sur des sujets qui peuvent avoir des conséquences sur la vie des hommes, et notamment des Français, de façon aussi légère ce type de choses", a déclaré le président français devant la presse à l'issue du 6e sommet Europe-Asie. Lors de cet aparté, filmé par les caméras de télévision dimanche au premier jour du sommet et diffusé le même soir dans les journaux de TF1 et France-2, Jacques Chirac s'était dit "un peu inquiet" au sujet d'une éventuelle dégradation de la situation au Liban dans les prochains mois. Il avait estimé que l'évolution de la situation "dépendra des négociations avec l'Iran", le principal soutien du Hezbollah, et informé M. Zapatero de l'évolution des discussions sur le nucléaire iranien. "Il s'agissait de propos que j'ai eu l'imprudence de prononcer sans m'apercevoir qu'ils étaient purement et simplement volés, et qui s'adressaient en réalité dans le cadre d'une réflexion commune entre le Premier ministre espagnol et moi-même", a expliqué le président français, visiblement agacé. "Je n'avais pas imaginé un seul instant que ceci puisse avoir une publicité." "Je m'en souviendrai", a conclu Jacques Chirac.
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