Les ventes de disques en 2005 ont été stables en volume, tandis que la baisse de la valeur des ventes physiques en gros hors taxes (-2,6%) a été quasiment compensée par les ventes de musique numérique, ce qui n'est pas le cas au détail, a annoncé lundi le Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP). Selon les chiffres dévoilés lors du Midem à Cannes, le chiffre d'affaires gros hors taxes (livraisons des maisons de disques aux magasins) des ventes de disques s'est monté à 961 millions d'euros, contre 961,9 en 2004. Au sein de ce montant, la baisse de valeur du marché des ventes physiques (929 M euros, -2,6% par rapport à 2004) a été quasiment compensée par le quadruplement des ventes numériques (32,4 millions d'euros, 71% venant de la téléphonie mobile et 29% d'internet). Au détail (ventes en magasin), le chiffre d'affaires des ventes de disques a baissé de 7,8%. Il a représenté 1,47 milliard d'euros (99% pour la vente physique en magasin et 1% pour le téléchargement sur les plateformes légales, la téléphonie mobile n'étant pas comptabilisée dans le marché de détail). Le chiffre d'affaires des ventes physiques (1,45 milliard d'euros) a baissé de 8,6% et celui du téléchargement sur internet (15,7 millions d'euros) a été multiplié par 5. 18,6 millions de titres ont été téléchargés sur internet (45% à l'unité, 55% au sein d'albums téléchargés en entier), cinq fois plus qu'en 2004. Un titre sur quatre et un album sur cent sont vendus en ligne (contre respectivement trois et 99 en magasin). Selon le SNEP, l'écart entre la stabilisation des ventes en volume et leur baisse en valeur s'explique par la baisse du prix des disques (au détail, -23% pour les singles et -15% pour les albums entre 2003 et 2005).
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