Le syndicat des maisons de disques a entamé de nouvelles procédures pour identifier 531 adeptes des sites d´échange de fichiers, qu´elle accuse de violation du copyright. En France, rien ne se passe, malgré les menaces répétées des professionnels du secteur. Les maisons de disques américaines intensifient leur campagne d´intimidation contre les utilisateurs des réseaux "peer-to-peer". Leur syndicat, la RIAA (Recording Industry Association of America), vient de lancer une troisième vague de plaintes contre 531 personnes soupçonnées d´échanger illégalement des morceaux de musique protégés par le copyright. Les premières salves contre les adeptes du P2P ont débuté en septembre dernier, et se sont intensifiées depuis le début de l'année. Et ce n´est pas le revers juridique que la RIAA a subi en décembre dernier qui a freiné ses ardeurs. La cour d´appel de Washington (D.C.) avait établi qu'elle n´a pas le droit de mettre en demeure, de son propre chef, les fournisseurs d´accès internet, sous couvert de la loi en vigueur sur le respect du copyright, pour les sommer de communiquer l´identité de leurs abonnés. Il lui faut avant cela obtenir l´approbation d´un juge. Cette décision alourdit les procédures, mais la RIAA a trouvé la parade: les adresses IP des internautes suspectés permettent de les regrouper par fournisseur d´accès internet (FAI). Si bien que la RIAA dépose une demande d´identification groupée pour chaque FAI. Dans le cas présent, elle a donc entamé des procédures contre cinq prestataires techniques pour découvrir qui se cache derrière les adresses IP de leurs abonnés. Mais elle a refusé de donner leur nom.
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