L'Italie a récemment bloqué l'accès à Google Drive à la suite d'une action liée à la lutte contre le piratage.
Ce blocage a duré 12 heures et a concerné les utilisateurs du service, certain d'entre eux étant abonnés. Ce phénomène n'est pas inédit, le mécanisme de filtrage en place, connu sous le nom de « Privacy Shield », a déjà entraîné le blocage d'autres services tels qu'Akamai, Zenlayer, OVH et Cloudflare.
Le « Privacy Shield » est soutenu par l'Autorité de régulation des télécommunications italienne, l'AGCOM. Il est principalement utilisé par les titulaires de droits du secteur privé, notamment la Serie A et les diffuseurs Sky et DAZN, qui sont majoritairement à l'origine des demandes de blocage en Italie.
Cette situation suscite des frustrations parmi les utilisateurs italiens, certains exprimant leur mécontentement envers les diffuseurs et les mesures en place, allant jusqu'à envisager de ne plus recourir à des services légaux.
Le commissaire de l'AGCOM, Massimiliano Capitanio, a déclaré que la responsabilité du blocage de Google Drive ne lui incombait pas. Il a précisé que cette situation était le résultat d'un rapport erroné soumis par un ayant droit. Capitanio a également mentionné que, le même jour, 600 domaines et 200 adresses IP liés à des services IPTV avaient été bloqués sans conséquence notable.
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