Le Portugal est un des nombreux pays touchés par le piratage de contenus audiovisuels.
Selon l'Association portugaises pour la défense des œuvres audiovisuelles (FEVIPE), cette manœuvre illicite représenterait une perte d'au moins 200 millions par an et concernerait plus de 400 000 utilisateurs illégaux.
Une réalité que la pandémie n'a fait qu'amplifier puisque, selon les responsables de cet organisme cités par l'agence Lusa, pendant le confinement il y a eu plus de 55 millions de visites sur des sites illégaux.
Toujours selon cet organisme, les films et les séries sont les contenus les plus piratés au Portugal, suivis du football, lésant ainsi autant les câblo-opérateurs - Meo, Nos et Vodafone sont les principaux acteurs du marché portugais - que les opérateurs sportifs comme Sport TV et Eleven Sports. « Sans oublier la culture en général, car si le contenu est piraté, moins de publicité est vendue et avec moins de publicité il y a moins d'argent à investir. Il s'agit d'un effet ‘ boule de neige' qui a également un impact sur la création d'emplois dans les industries culturelles et également sur les recettes fiscales. »
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