Tous les moyens sont bons pour tenter de mettre des bâtons dans les roues du projet d'accès Internet mondial par satellite Starlink.
Nouvel assaut de l'opérateur ViaSat qui, cette fois, demande à la Commission fédérale des communication américaine (FCC) de suspendre les autorisations de lancement de nouveaux satellites SpaceX pour des raisons de "protection de l'environnement".
ViaSat s'est engagé dans une lutte acharnée contre SpaceX et son service d'accès Internet par satellite "qui menace sa compétitivité". Et pour l'opérateur, tous les moyens sont bons, y compris menacer de poursuivre en justice la FCC et le gouvernement américain. Pas sûr que menacer les autorités américaines soit une bonne approche.
Avec cette nouvelle tentative, ViaSat réclame à la FCC une enquête pour déterminer les risques environnementaux de la constellation Starlink. L'espoir de ViaSat : que sa énième requête soit prise au sérieux par la Commission et que le développement de Starlink soit gelé.
ViaSat a de quoi s'inquiéter mais ses soucis ne sont pas environnementaux, ce sont ses propres intérêts. En effet, Starlink est bien supérieur à ViaSat a tous les niveaux, y compris au niveau prix. ViaSat le sait et, incapable de rivaliser sur le même terrain, tente de freiner sa chute inéluctable en multipliant les actions en justice avec la force du désespoir.
Pendant ce temps, Starlink a déjà récolté plus de commandes que ViaSat n'a de clients sur le marché américain. De son côté ViaSat accuse 2 ans de retard sur le lancement de son nouveau satellite ViaSat-3.
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