Après des années de collaboration avec les États-Unis et l'Europe dans la construction et gestion de la Station Spatiale Internationale, il semble de plus en plus clair que la Russie regarde vers l'Est pour ses futurs travaux.
La preuve la plus évidente est son projet de coopération avec la Chine pour la mise en place d'une station lunaire. Les deux pays viennent d'ailleurs d'inviter tous les pays, organisations internationales et partenaires intéressés à coopérer à un projet de station lunaire à se joindre à eux, prévoyant une collaboration en matière de planification, conception, recherche, développement et mise en œuvre. Les deux parties publieront plus tard une feuille de route pour le projet de station et clarifier les procédures d'adhésion d'autres pays ou organisations internationales intéressés.
Par ailleurs, tout semble confirmer que la Russie fera désormais cavalier seul en matière de laboratoire orbital : le pays a prévu de déployer entièrement sa nouvelle station spatiale en deux étapes jusqu'en 2035, a déclaré Alexander Bloshenko, directeur exécutif de Roscosmos pour les programmes avancés et la science. Et si le premier module, Science and Power, est bien lancé en 2025, il y aura une expédition habitée en 2026, ont confirmé les autorités russes.
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