L'Autorité saoudienne de la propriété intellectuelle (SAIP) a annoncé qu'elle avait récemment identifié 231 sites Web qui violent les lois sur la propriété intellectuelle et les bloqueront pour empêcher leur accès depuis le Royaume.
L'annonce intervient une semaine après que l'OMC a publié une déclaration remettant en question les mesures prises dans le Golfe pour lutter contre la piraterie.
Dans un communiqué publié sur son site Web, la SAIP a déclaré avoir identifié des sites Web impliqués dans de nombreuses violations, notamment « le téléchargement et le visionnage de films et de séries, la diffusion directe de sites de chaînes sportives cryptées, le téléchargement de livres au format PDF, le téléchargement et l'écoute aux sites de musique »qui ne disposaient pas de« licence ou autorisation préalable du titulaire du droit ».
SAIP a également signalé avoir détecté « des sites Web qui vendent des abonnements à des chaînes de télévision cryptées via des applications logicielles et des appareils de streaming illicites pour briser les barrières afin d'afficher des documents de manière illégale ».
L'autorité saoudienne a ajouté que ces pratiques violent la loi sur la protection du droit d'auteur et entraînent des sanctions financières et des amendes pouvant aller jusqu'à 250 000 rials saoudiens (66 000 USD). En plus des amendes appliquées, la violation peut entraîner la fermeture du site, ou l'annulation de la licence commerciale, et dans certains cas, entraîner une peine d'emprisonnement maximale de six mois ou une diffamation à l'encontre du contrefacteur et la révocation l'infraction.
SAIP a publié une déclaration affirmant qu '« elle ne tolérera pas la responsabilité de tous ceux qui violent les lois et règlements, ni ne tolérera ces violations ».
Elle a appelé les citoyens et les résidents à soutenir ces efforts pour respecter les droits de propriété intellectuelle en communiquant via ses canaux officiels.
Début Juin, l'Organisation mondiale du commerce (OMC) a statué en faveur du Qatar dans son litige avec l'Arabie saoudite qu'il accuse d'avoir violé des droits de la propriété intellectuelle liés notamment à la chaîne de télévision beIN.
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