Après l'interdiction de public pour les rencontres sportives de haut niveau pour cause de COVID-19, l'arrêt définitif de toutes les compétitions vient de tomber dans pratiquement toute l'Europe !
Ainsi, à titre d'exemple les championnats de football de France, Italie, Espagne, Portugal sont à l'arrêt - l'Angleterre décide ce vendredi et la Bundesliga devrait être interrompue dès la semaine prochaine. Idem aux États-Unis avec la NBA, la NHL ou le PGA Tour. Mais les restrictions imposées un peu partout dans le monde vont bien au-delà des compétitions nationales, mettant en cause la tenue de tournois aussi important que l'Euro 2020 de football (un report à l'été 2021 est évoqué), les tournois de tennis, le Giro d'Italie en cyclisme ou les Jeux Olympiques 2020 de Tokyo, prévus pour l'été prochain.
Cette crise sanitaire est également en train de devenir une crise économique dans de nombreux secteurs et les opérateurs sportifs n'échappent pas à la règle : sans compétitions sportives, pas de transmissions en direct et, par conséquent, peu ou pas d'audience, augmentant également le potentiel risque de résiliation chez les abonnés. Idem pour les chaînes sportives, comme l'Équipe TV, RMC Sport ou beIN Sports, dont les grilles de programmes intègrent de nombreux magazines en direct, qui devrait rapidement être suspendus (c'est déjà le cas pour Canal Football Club sur Canal+), faute de contenus. Sans oublier la perte de revenus publicitaires qui peut se prolonger pendant plusieurs mois.
Quelle stratégie vont ces opérateurs mettre en place afin d'atténuer les pertes ? La première mesure prise par certains semble de suspendre les prélèvements effectués à leurs abonnés afin d'éviter le « churn ». Mais il faudra certainement aller plus loin...
À contrario, il se peut que la quarantaine domiciliée, volontaire ou imposée, qui touche un grand nombre vienne booster les abonnements aux services de streaming, comme Netflix, OCS, Amazon et bientôt Disney+ ! À suivre...
Me le rappeler
Ignorer
Signaler
