Les groupes audiovisuels français, France Télévisions, M6 et TF1, avec des associations de gestion de droits et de producteurs comme ADAMI, SACD, SACEM et SCAM, se sont réunis pour créer une nouvelle organisation baptisée « LaFA » (La Filière Audiovisuelle).
Cette association a pour objectif de défendre les intérêts économiques et culturels du secteur, en réponse aux profonds bouleversements de l'industrie audiovisuelle.
LaFA a pour mission de garantir un modèle économique pérenne pour l'industrie audiovisuelle, tout en assurant la diversité et l'innovation de la production française. Elle vise également à promouvoir l'exception culturelle française, notamment à travers une première publication prévue au printemps 2025, qui portera sur l'impact économique de l'audiovisuel français et proposera des recommandations aux parties prenantes, des régulateurs aux législateurs européens.
LaFA s'engage sur plusieurs priorités :
- Renforcer le financement du service public de radiodiffusion pour préserver son indépendance, essentielle à la création de nouveaux contenus audiovisuels.
- Soutenir le développement de la télévision numérique terrestre gratuite, en révisant les restrictions publicitaires afin de contrer la concurrence internationale et de préserver la pluralité des médias français.
- Préserver le budget et les missions du CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée), acteur central pour la défense de la culture française.
- Assurer un système de rémunération juste pour les artistes afin de maintenir une créativité artistique forte.
- Maintenir des crédits d'impôt pour l'audiovisuel et la musique, indispensables pour la création et la préservation des emplois.
- Promouvoir une intelligence artificielle éthique, respectueuse des droits d'auteur, en instaurant la transparence et des protections autour des œuvres utilisées par les IA génératives.
- Encadrer les plateformes numériques pour garantir un soutien équitable à la production audiovisuelle et le respect des droits d'auteur.
Un belle liste de promesses bien politiques qui semble écrite pour faire passer des mesures protectionnistes sous couvert de « défense de la culture ». Un cocktail de bonnes intentions, de promesses de soutien, et d'encadrement des plateformes tech pour donner l'impression qu'on protège l'indépendance et la création française.
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