La consommation de contenus audiovisuels évolue sans cesse avec l'apparition de nouveaux moyens d'accès. Les préoccupations environnementales en lien avec ces avancées s'intensifient de façon parallèle toutefois. Entre autres, il y a l'empreinte carbone des différentes habitudes de visionnage qui mérite une attention particulière. Pour mieux appréhender le sujet, on vous propose ici une analyse comparée de 3 différents modes de consommation audiovisuelle, mais pas que !
L'empreinte environnementale du streaming vidéo
Le streaming vidéo représente une part importante de la consommation énergétique mondiale. En effet, les visionnages en ligne sollicitent de nombreux centres de données énergivores. De plus, la transmission des contenus via internet nécessite une infrastructure réseau considérable. Il faut également préciser que les plateformes de streaming investissent massivement dans des solutions d'optimisation énergétique.
À ce titre, de nombreux acteurs utilisent désormais des centres de données alimentés en énergies renouvelables. En outre, les algorithmes de compression vidéo réduisent significativement la bande passante nécessaire. D'autre part, la qualité de la connexion internet influence directement l'impact environnemental du streaming. Ainsi, une connexion fibre optique s'avère plus efficace sur le plan énergétique qu'une connexion mobile 4G/5G. De même, la résolution choisie pour les contenus affecte la consommation de données.
Par ailleurs, il importe de souligner que certains acteurs du streaming intègrent progressivement les critères de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) dans leurs stratégies. Elles s'avèrent ainsi en accord avec la législation française tout au moins.
Le bilan carbone de la télévision par satellite
L'infrastructure satellite nécessite un investissement environnemental considérable lors de son lancement. Pour preuve, la mise en orbite des satellites consomme une quantité importante de carburant. De plus, leur fabrication mobilise des ressources rares et énergivores. Cependant, la diffusion satellite présente certains avantages environnementaux sur le long terme.
À ce titre, on peut mentionner que la transmission unidirectionnelle vers de nombreux utilisateurs optimise l'efficacité énergétique. La durée de vie prolongée des satellites amortit également leur impact initial. Mieux, les opérateurs satellitaires démontrent leur engagement environnemental à travers la DPEF. Leurs rapports extra-financiers détaillent ainsi les innovations technologiques pour des satellites plus durables.
La télévision numérique terrestre (TNT), une alternative parmi tant d'autres !
La télévision numérique terrestre est une option relativement économe en énergie. En effet, son infrastructure hertzienne limite certains impacts environnementaux. De plus, la modernisation dudit réseau améliore constamment son efficacité énergétique. En outre, il faut souligner que les diffuseurs TNT s'engagent de plus en plus dans des démarches de responsabilité environnementale.
À cet effet, leurs déclarations DPEF présentent généralement des objectifs ambitieux de réduction d'émissions. En outre, l'optimisation des émetteurs permet de diminuer leur consommation électrique.
Quelques critères de choix pour un usage responsable
La sobriété numérique commence par vos habitudes de consommation. En effet, privilégier le visionnage groupé réduit l'impact par utilisateur. De plus, l'adaptation de la qualité vidéo à votre écran évite le gaspillage de bande passante. Notez par ailleurs que les équipements de réception influencent l'empreinte environnementale.
À ce titre, les décodeurs et téléviseurs récents consomment significativement moins d'énergie et leur durabilité prolongée limite le renouvellement du matériel. Tâchez par ailleurs de recourir à l'analyse des rapports DPEF pour identifier les acteurs les plus engagés. Vous pouvez ainsi orienter vos choix vers des services audiovisuels écoresponsables.
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