C'est un peu facile de faire sous-titrer un catalogue d'émissions en conserves et de vendre ca ensuite en espérant percer sur un marché en croissance. Je comprends que les Hongrois, les Slovaques, les Roumains, etc. ne veuillent pas être abreuvés des mêmes documentaires américains dans une langue qui n'est pas la leur.
Contrairement à d'autres régions du monde, les prévisions ne sont pas optimistes quant à l'évolution de la télévision payante en Europe de l'Est.
Digital TV Research estime ainsi que le nombre d'abonnés à la télévision payante en Europe de l’Est passera de 82,33 millions à fin 2018 à 78,64 millions en 2024, alors que les revenus atteindront 6,95 milliards de dollars en 2019, avant de chuter lentement pour atteindre 6,59 milliards de dollars en 2024.
La faute à des perspectives d’emploi médiocres obligeant de nombreuses personnes à chercher du travail à l'étranger, mais également à de faibles taux de natalité dans ces pays.
L’Europe de l’Est se débarrasse lentement de l’héritage de la télévision analogique par câble. Fin 2018, il restait encore 17,67 millions d’abonnés au câble analogique ; ce nombre tombera à 568 000 d’ici 2024. Le nombre d’abonnés à la télévision payante numérique augmentera, quant à lui, de 13 millions entre 2018 et 2024 pour atteindre 78 millions - soit une augmentation de 21%.
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C'est un peu facile de faire sous-titrer un catalogue d'émissions en conserves et de vendre ca ensuite en espérant percer sur un marché en croissance. Je comprends que les Hongrois, les Slovaques, les Roumains, etc. ne veuillent pas être abreuvés des mêmes documentaires américains dans une langue qui n'est pas la leur.