C'est ce vendredi 13 qu'a été lancé, depuis le Cosmodrome de Plessetsk, dans le Nord de la Russie, un nouveau satellite du programme européen Copernicus.
Dénommée Sentinelle 5P pour « précurseur de Sentinelle 5 », cette nouvelle mission est la première du programme Copernicus à être consacrée à la surveillance de notre atmosphère. Elle comprend un spectromètre de pointe, Tropomi, qui est capable de mesurer les concentrations d’aérosols et de nombreux gaz à l’état de traces tels que le dioxyde d’azote, l’ozone, le formaldéhyde, le dioxyde de soufre, le méthane ou le monoxyde de carbone, qui sont tous présents dans l’air que nous respirons et influent par conséquent sur notre santé et le climat de notre planète.
Doté d’une largeur de fauchée de 2600 km, le satellite pourra cartographier quotidiennement l’ensemble de la planète. Les informations qu’il recueillera viendront alimenter le Service de surveillance de l’atmosphère de Copernicus, qui a pour fonction d’établir des prévisions de la qualité de l’air et de fournir une aide à la décision.
D’autres services bénéficieront également des données de Sentinelle 5P, notamment les services de surveillance des émissions de cendres volcaniques, indispensables à la sécurité du trafic aérien, ou encore les services de suivi des concentrations en rayonnements UV dangereux pour notre épiderme.
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