Le satellite Sentinel-1B conçu et construit par Thales Alenia Space est prêt à être lancé le 22 avril du centre spatial de Kourou, en Guyane française, par une fusée Soyuz-Fregat. Ce satellite fait partie du vaste programme d’Observation de la Terre européen Copernicus, en partenariat entre la Commission Européenne et l’Agence Spatiale Européenne (ESA) en charge du segment spatial.
Thales Alenia Space est le maître d’œuvre du programme, responsable de la conception, du développement, de l’intégration et des tests de la famille Sentinel-1, incluant Sentinel-1A, lancé en 2014, ainsi que Sentinel-1C et 1D, qui seront lancés en 2021.
En orbite pendant presque deux ans, le satellite Sentinel-1A a déjà fourni un volume considérable de données liées à la surveillance de l’environnement et à l’observation des catastrophes naturelles. Par exemple, environ 1200 images radar ont permis de montrer clairement des modifications sur les glaciers autour de la côte du Groenland ainsi que des inondations et des glissements de terrain au Myanmar. Une situation d’urgence qui avait immédiatement enclenché l’activation du radar.
La famille Sentinel-1 assure la continuité avec les précédentes missions d’ERS et d’Envisat tout en améliorant la précision et la résolution. Associé à Sentinel-1A, Sentinel-1B mettra moins de temps à réexaminer les données, passant de 12 à 6 jours, rendant ainsi possible le fait de localiser beaucoup plus rapidement les variations géo-climatiques au sein des zones observées.
Basé sur la plateforme PRIMA, développée par Thales Alenia Space en partenariat avec l’Agence Spatiale italienne, le satellite Sentinel-1B pèsera approximativement 2,200 kg. Il sera placé en orbite à 700 km d’altitude et il offrira une résolution allant de 5 à 25 mètres, selon le mode de fonctionnement choisit. Les utilisateurs bénéficieront d’un flux d’images en continu, de jour comme de nuit et sous toutes conditions climatiques.
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