Voilà qui révèle le caractère très "centraliste démocratique" du gourvernement actuel, qui dicte ce que doit être la culture et tente de l'imposer à tous.
Dans un pays libre, la formule serait "Que chacun puisse librement choisir sa culture."
Frédéric Mitterrand, le ministre de la Culture et de la Communication, a déclaré qu'il avait fait de "la révolution numérique" l'une "des grandes priorités" de son action, en présentant ses voeux à la presse, six mois après son arrivée au ministère. "J'ai fait de la révolution numérique et de tout ce qu'elle entraîne comme potentialités exceptionnelles, mais aussi comme périls pour certaines valeurs inaliénables tel que le droit de l'artiste à être rémunéré pour son travail, l'une des grandes priorités de mon action au ministère", a-t-il déclaré. Une action dont "le numérique est l'un des outils", et dont il a fixé l'objectif : "La culture pour chacun". Le ministre a notamment rappelé que "pour mener à bien cette grande politique numérique", la Commission du Grand emprunt a octroyé "pas moins de 750 millions d'euros pour cette grande oeuvre de conservation et de diffusion numérique" de notre patrimoine culturel. Parmi ses autres priorités au ministère, il a notamment cité l'action en direction "de l'Outre-mer, de la ruralité, de la gratuité des musées pour tous les jeunes résidant légalement" dans l'Union européenne, ainsi que, pour l'architecture, le Grand Paris, le Grand Lyon, le Grand Marseille. Evoquant son action en faveur de la presse, Frédéric Mitterrand a souligné que le ministère "s'intéresse particulièrement au photojournalisme" et prépare "une extension de l'opération +Mon Journal offert+" pour les 18-24 ans, "avec une probable ouverture au-delà de la presse quotidienne".