Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand explique qu'il n'est "pas là pour être dans le moule" mais "dans le réel", et qu'il souhaite "laisser l'image de quelqu'un qui a bien travaillé", dans une interview parue dans le Journal du Dimanche. Interrogé sur son invocation d'artistes comme Arletty, Edith Piaf et Serge Gainsbourg lors du débat parlementaire sur la loi Hadopi II sur le téléchargement illégal, le ministre explique : "Ce texte parle des auteurs, alors je les cite, je dis l'attachement que j'ai comme citoyen à des films, à des chansons". "Je serai toujours comme ça. C'est mon caractère", ajoute-t-il. "Je ne suis pas là pour être dans le moule, je suis là pour être dans le réel, donc je cite Jean Seberg ou La Javanaise", déclare encore M. Mitterrand. Prié de dire quelle trace il veut laisser comme ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand affirme vouloir "laisser l'image de quelqu'un qui a bien travaillé". Le ministre affirme avoir réussi à convaincre son fils de cesser de télécharger illégalement. "J'ai été obligé de faire de la pédagogie avec mon fils qui téléchargeait illégalement, comme tous les gosses de son âge. Il a 18 ans. Ca a marché, il ne le fait plus", raconte-t-il. "C'est tout le pari de la loi : des avertissements pédagogiques et une sanction pour les rendre efficaces", souligne-t-il.