Une dizaine de sites officiels américains, y compris celui de la Maison Blanche et du ministère de la Défense, ont été victimes d'une "cyber-attaque" coordonnée lancée durant le week-end, ont révélé mercredi divers experts. Le ministère de la Sécurité intérieure a lui-même confirmé que divers sites officiels et privés avaient été attaqués, mais sans les identifier. Le type d'attaque en question consiste à paralyser un site en saturant les connexions à partir d'ordinateurs infectés de programmes malveillants. "C'était une attaque massive", selon Johannes Ullrich, chef informatique d'un organisme spécialisé dans la sécurité informatique, SANS Internet Storm Center. "Ce n'était pas terriblement sophistiqué", a expliqué M. Ullrich à l'AFP. D'après lui, "le seul site qui a été sérieusement atteint était celui de la Commission fédérale du commerce (ndlr: les autorités de la concurrence), ftc.gov". Outre la présidence américaine, il a cité parmi les sites visés le ministère de la Sécurité intérieure, le ministère des Transports, l'administration de l'aviation civile (FAA), l'agence de la sécurité nationale (NSA), le département d'Etat, la Poste, le Trésor et la radio Voice of America. Un site du Pentagone, defenselink.mil, a également été visé, ainsi qu'un site des forces armées américaines en Corée du Sud. Le ministère de la Sécurité intérieure s'est contenté de préciser que les "cyber-attaques" visant les sites gouvernementaux étaient pratiquement quotidiennes, et a précisé que "à la date de (mardi) soir, tous les sites internet fédéraux fonctionnaient". M. Ullrich a ajouté que plusieurs sites privés avaient également été visés, notamment ceux de la Bourse de New York et la Bourse électronique Nasdaq, du portail Yahoo!, d'Amazon, et du quotidien Washington Post. La Bourse de New York a confirmé avoir été visée par une attaque, tout en précisant que cela n'avait eu aucun impact.
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