Le président de France Télévisions, Patrick de Carolis, a averti le gouvernement "des risques" que certains amendements au projet de loi réformant l'audiovisuel public "faisaient courir au groupe", a-t-il dit vendredi aux représentants syndicaux du groupe. Patrick de Carolis a reçu dans la matinée les coordonnateurs syndicaux de France Télévisions pour faire le point avant le début, mardi, du débat parlementaire. Le patron de France Télévisions a indiqué aux syndicalistes avoir "lui-même averti ses interlocuteurs institutionnels des risques que certains de ces amendements faisaient courir au groupe, notamment la réduction des taxes", même si les recettes publiques du groupe bénéficiaient "d'une garantie de la tutelle", selon sa communication dont l'AFP a eu copie. Mercredi, les députés UMP ont remplacé en commission la taxe de 3% sur les recettes publicitaires des chaînes privées, voulue par le gouvernement, par une taxe modulable pouvant varier entre 1,5% entre 3%. M. de Carolis "a fait savoir à l'actionnaire que l'amendement limitant la taxation des chaînes commerciales contribuerait à accroître le décalage financier entre le public et le privé".
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