Jean-François Copé, à la tête de la commission pour la nouvelle télévision publique, a déclaré sur France Info qu'il était "partisan" d'une indexation de la redevance TV sur l'augmentation des prix. "J'ai toujours dit qu'à titre personnel je n'étais pas favorable à l'augmentation de la redevance", a déclaré M. Copé. Mais il se dit "partisan qu'elle soit indexée sur l'évolution des prix, car si on ne l'indexe pas, elle diminue". A propos des personnes regardant la télévision sur leur ordinateur, M. Copé a déclaré qu'"il n'est pas normal qu'ils ne paient pas la redevance". M. Copé a par ailleurs assuré qu'il "regrettait" le départ des députés socialistes de cette commission. Les quatre parlementaires socialistes membres de la commission devaient annoncer leur départ mercredi aux autres membres de cette commission. De même, les deux sénateurs communistes ont annoncé mardi qu'ils la quitteraient mercredi. "Je comprends que (leur départ) fait suite au fait que Nicolas Sarkozy ne souhaitait pas d'augmentation de la redevance et je voudrais savoir ce que (en) pensent leurs électeurs", a ajouté M. Copé. Nicolas Sarkozy a catégoriquement exclu toute augmentation de la redevance audiovisuelle pour compenser la suppression annoncée de la publicité dans l'audiovisuel public. Par ailleurs, M. Copé a justifié une seconde coupure de publicité sur les chaînes privées, la qualifiant de "logique". "A partir du moment où on supprime la publicité sur la télévision publique, elle va donc aller forcément pour tout ou partie au privé. Si dans le même temps vous n'augmentez pas un peu la taille des minutes de publicité, où mettez-vous la pub supplémentaire?", a-t-il demandé. "Comme ils vont récupérer cette recette publicitaire supplémentaire, il est normal qu'on fasse une taxe dessus qui aille financer la télévision publique. Tout ça est assez logique", a assuré M. Copé. Les trois grandes chaînes privées, TF1, M6 et Canal+, se sont opposées à cette taxation pour compenser la suppression de la publicité sur France Télévisions.