Le ministre du Budget, Eric Woerth, a suggéré samedi d'"explorer d'autres pistes" que celle de la redevance pour compenser la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public, citant une "fiscalisation modeste d'internet et de la téléphonie mobile, et fixe d'ailleurs". "C'est plutôt d'autres pistes (que la redevance, ndlr) qu'il faut explorer, et notamment la piste touchant par exemple à une fiscalisation modeste d'internet et de la téléphonie mobile, et fixe d'ailleurs", a déclaré le ministre, interrogé par France 3 Picardie. "La redevance n'est pas la source de financement à venir du surcroît de dépenses qu'il faut mettre en face de la perte des publicités dans le groupe France Télévisions", a-t-il estimé. Interrogé sur la possibilité de voir une fiscalisation d'internet et de la télephonie interdite par l'Union européenne, M. Woerth a jugé qu'il n'y avait pas de "problématique bruxelloise" sur cette question, "parce que les pays sont libres de leur fiscalité". "L'idée est d'accompagner le groupe France Télévisions vers une vraie télévision de service public, par rapport aux télévisions commerciales", a poursuivi le ministre. "In fine, de toute façon, il y a une garantie de l'Etat, il n'y a pas de risque financier, puisque le président a indiqué que ce serait compensé. Le groupe France Télévisions n'a pas à s'inquiéter", a-t-il conclu. Nicolas Sarkozy a exclu mardi toute augmentation de la redevance audiovisuelle, rejetant une des pistes envisagées par la commission Copé pour financer la suppression de la publicité dans l'audiovisuel public.
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