La commission que préside Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, pour "une nouvelle télévision publique" a évalué à 150 millions d'euros le manque à gagner sur les rentrées publicitaires du groupe France Télévisions pour 2008. Rendant compte de la troisième séance plénière de la commission, Jean-François Copé a indiqué que la commission chiffrait à 150 millions d'euros l'abondement nécessaire pour compenser les pertes subies par le groupe en 2008 du fait de l'annonce de la décision de supprimer la publicité sur les chaînes publiques à partir de 2009. Cette décision, annoncée brutalement en janvier 2008 par le président Nicolas Sarkozy, a entraîné une baisse des recettes publicitaires de France Télévisions, les annonceurs ayant anticipé la mesure. L'importance de cette baisse faisait controverse. "Les membres de la Commission considèrent qu'il convient de donner un signal fort au groupe France Télévisions et à ses personnels, notamment ceux de la régie publicitaire, ainsi qu'au marché, en annonçant sans attendre la traduction financière de cette compensation", indique la commission dans un communiqué publié à cette occasion. La commission précise que le chiffre qu'elle avance est établi à partir du chiffre d'affaires constaté en 2007 et des estimations de baisse des recettes fournies par France Télévisions, soit moins 20%. La commission précise que le mécanisme d'abondement "relève de la responsabilité du gouvernement et d'un dialogue avec le parlement".
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