Didier Mathus, député PS de Saône-et-Loire, a demandé au président du CSA Michel Boyon que les "règles du jeu" soient "adaptées" à "l'omniprésence médiatique" du président de la République. "Le temps de parole du président de la République n'est jusqu'à ce jour pas pris en compte. C'était l'héritage d'une pratique où le président, incarnation de la nation, avait à coeur d'apparaître plus comme un arbitre garant de l'unité nationale, que comme un chef politique", affirme M. Mathus dans son courrier transmis à l'AFP. "Ce temps est révolu. L'omniprésence médiatique et la volubilité du président se revendiquant clairement comme chef de la majorité rendent la règle précédente caduque", poursuit le spécialiste des questions audiovisuelles au PS. "Indépendamment de l'étonnante révérence des médias à son égard, il y a donc une nécessité pour que les règles du jeu soient en tout état de cause adaptées à cette nouvelle donne. Or n'étant nullement de nature législative, elles ressortent de la seule initiative du CSA", ajoute le député en demandant à M. Boyon "quelle initiative" il entend prendre "pour mettre un terme à cette anomalie démocratique".
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