L'Autorité de régulation des télécoms (Arcep) a lancé une consultation publique sur les enjeux que représente le dividende numérique, ces fréquences hertziennes qui seront libérées avec le passage de la télévision analogique à la télévision numérique. "La diffusion d'une chaîne en numérique nécessite environ six fois moins de ressources qu'une chaîne transmise en mode analogique", relève l'Arcep dans un communiqué. "La numérisation de l'offre audiovisuelle analogique hertzienne permet donc de dégager des ressources pour de nouveaux services dans des bandes basses". Ces fréquences sont particulièrement intéressantes: elles se propagent plus loin et beaucoup mieux que les fréquences hautes (celles de la téléphonie mobile, par exemple), notamment à l'intérieur des bâtiments. L'Arcep s'interroge sur l'opportunité d'utiliser ces fréquences pour les services d'accès à internet en haut débit depuis son mobile (3G), lancés en France depuis 2004. "L'accès mobile au haut débit devrait naturellement s'inscrire dans le prolongement des offres internet fixe pour assurer au consommateur, où qu'il se situe sur le territoire, une continuité d'accès à ses services internet, dans ou en dehors de son domicile ou de son entreprise", écrit l'Autorité, estimant qu'"il convient de se donner les moyens pour que cette évolution puisse se réaliser". Les opérateurs mobiles, fournisseurs d'accès internet et autres professionnels du secteur des télécoms sont appelés à apporter leur contribution à cette consultation avant le 26 septembre.
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