Comme lors du premier tour, la diffusion des radios et télévisions métropolitaines d'information continue a été suspendue en Guadeloupe, sur le câble, le satellite et par voie hertzienne, vendredi à 00H00 locales (06H00 à Paris). Un écran noir sur le satellite et, sur le câble, une chaîne normalement proposée en option, remplacent les émissions de LCI, i-Télé et TV5 Monde, ainsi que celles de France-Info. Les radios locales qui relaient en direct les journaux de stations métropolitaines les diffusent avec un décalage qui leur permet d'expurger les comptes-rendus des meetings électoraux métropolitains de jeudi soir et les sondages publiés ce vendredi en métropole. L'interdiction de publier des sondages et de rendre compte de la campagne électorale qui sera en vigueur samedi à 00H00 en métropole est donc avancée d'une journée outre-mer pour tenir compte du fait que le scrutin s'y déroule le samedi. Cette interdiction s'appliquait précédemment le même jour qu'en métropole, mais à 00H00, heure locale de chacun des DOM-TOM concernés. L'instauration du vote le samedi, dans les DOM-TOM (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Pierre et Miquelon, Polynésie) dont l'heure locale est en retard sur celle de la métropole, est destinée à éviter que les résultats hexagonaux n'y soient connus, comme lors des précédents scrutins présidentiels, plusieurs heures avant la fermeture des bureaux de vote locaux. A l'issue du scrutin, les résultats seront normalement proclamés dans chacun des bureaux de vote, mais la préfecture ne rendra publique, en Guadeloupe, la totalisation des résultats que dimanche à 14H00 locales (20H00 à Paris). Le fait de rendre public le résultat du scrutin avant la fermeture du dernier bureau de vote métropolitain peut être sanctionné d'une amende de 75.000 euros, rappelle la préfecture de la Guadeloupe.