Rédaction
26 avril 2007 à 12h00
Canal+ n'organisera pas le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou en raison des règles d'égalité édictées par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), a annoncé jeudi la chaîne cryptée. "Les règles du CSA imposant une stricte égalité du temps de parole entre les candidats à l'élection présidentielle, Canal + ne sera pas en mesure de produire le débat entre Ségolène Royal et François Bayrou", selon un communiqué de la chaîne. Dans un communiqué rendu public jeudi soir, le CSA a démenti "être intervenu auprès de Canal + au sujet de ce débat dont l'organisation relève de l'entière responsabilité éditoriale de la chaîne". Il a rappelé "que le principe d'égalité entre les candidats est imposé par un décret du 8 mars 2001". Pendant la campagne officielle, radios et télévisions doivent respecter le principe, sous le contrôle du CSA, de stricte égalité du temps de parole et d'antenne des candidats, à des horaires comparables, une règle qui implique une discipline de fer.Claude Guéant, le directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, avait souligné qu'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou soulèverait "un problème de compensation des temps de parole" que le CSA aurait à régler. En début d'après-midi, Jean-Louis Bianco, co-directeur de campagne de la candidate socialiste, avait annoncé qu'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou aurait lieu samedi à 11H00 ou 12H00 et serait retransmis sur i-TELE, Canal+ et France Inter. L'attachée de presse de Mme Royal, Agnès Longueville, avait précisé que le journaliste de Canal+, Michel Denisot, devrait animer ce débat d'une heure, qui aurait lieu dans le studio de son émission "le Grand journal", dont l'accès serait ouvert à la presse.
Jack Lang, conseiller de Ségolène Royal, a déclaré jeudi que "l'Etat Sarkozy se croit déjà tout permis", après que Canal+ a renoncé à organiser un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. "C'est une atteinte intolérable à la liberté d'information. Manifestement des pressions politiques sont exercées pour empêcher cette libre confrontation entre deux personnalités nationales. L'Etat Sarkozy se croit déjà tout permis", a déclaré Jack Lang dans un communiqué.
L'ancien ministre reproche à Canal+ d'avoir agi "unilatéralement", "sans avoir alerté Ségolène Royal ni François Bayrou". Jack Lang réfute l'argument mis en avant par la chaîne cryptée selon laquelle l'organisation d'un débat télévisé contreviendrait aux "règles du CSA imposant une stricte égalité du temps de parole entre les candidats à l'élection présidentielle".Selon le député du Pas-de-Calais, "il aurait suffi à Canal+ de proposer à Monsieur Sarkozy un droit d'expression correspondant". Elevant "la protestation la plus vigoureuse", il "demande au CSA d'enjoindre à Canal+ de respecter les règles édictées par son Président lui-même". Jack Lang fait ici référence à une "lettre de Michel Boyon le 24 avril à Patrick de Carolis, dans laquelle il est dit qu'un temps équivalent doit être accordé dans la mesure du possible à l'autre candidat". M. Boyon est président du CSA, Patrick de Carolis est président de France
Télévisions.
Jack Lang, conseiller de Ségolène Royal, a déclaré jeudi que "l'Etat Sarkozy se croit déjà tout permis", après que Canal+ a renoncé à organiser un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. "C'est une atteinte intolérable à la liberté d'information. Manifestement des pressions politiques sont exercées pour empêcher cette libre confrontation entre deux personnalités nationales. L'Etat Sarkozy se croit déjà tout permis", a déclaré Jack Lang dans un communiqué.
L'ancien ministre reproche à Canal+ d'avoir agi "unilatéralement", "sans avoir alerté Ségolène Royal ni François Bayrou". Jack Lang réfute l'argument mis en avant par la chaîne cryptée selon laquelle l'organisation d'un débat télévisé contreviendrait aux "règles du CSA imposant une stricte égalité du temps de parole entre les candidats à l'élection présidentielle".Selon le député du Pas-de-Calais, "il aurait suffi à Canal+ de proposer à Monsieur Sarkozy un droit d'expression correspondant". Elevant "la protestation la plus vigoureuse", il "demande au CSA d'enjoindre à Canal+ de respecter les règles édictées par son Président lui-même". Jack Lang fait ici référence à une "lettre de Michel Boyon le 24 avril à Patrick de Carolis, dans laquelle il est dit qu'un temps équivalent doit être accordé dans la mesure du possible à l'autre candidat". M. Boyon est président du CSA, Patrick de Carolis est président de France
Télévisions.
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