L'Agence spatiale russe a accusé les constructeurs européens d'être responsables du retard de la construction d'un nouveau satellite iranien qui devait être lancé cette année par les Russes. "Les entreprises qui devaient livrer des équipements pour le satellite ont renoncé à participer au projet, craignant des sanctions", a affirmé le vice-directeur de l'Agence spatiale russe, Iouri Nossenko, cité par l'agence Itar-Tass. Selon Itar-Tass, il s'agirait notamment d'entreprises françaises et allemandes. "Le contrat sur ce satellite a été signé, mais n'est pas encore entré en vigueur", a regretté M. Nossenko, estimant que le satellite ne pourra pas être lancé avant 2009. Téhéran et Moscou ont signé en janvier 2005 un accord, évalué à 132 millions de dollars, pour la construction et le lancement du satellite Zoreh (Venus) en 2006. L'Iran "cherche à remplacer" les sous-traitants occidentaux, a indiqué le responsable russe, ajoutant que "les entreprises russes peuvent réaliser" ce contrat mais dans ce cas "les caractéristiques de l'appareil seront inférieures" au projet initial. "Les négociations continuent" et "prendront plusieurs mois", a-t-il estimé. Les Russes et les Iraniens ont discuté de ce projet lundi à Téhéran, lors d'une réunion de la commission de coopération intergouvernementale russo-iranienne, a ajouté le responsable. Selon M. Nossenko, la construction de l'appareil va prendre au moins 26 mois.
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