Rédaction
27 juillet 2006
Le lanceur russo-ukrainien Dniepr emportant 18 satellites, dont le premier appareil spatial bélarusse, est retombé sur terre peu après son décollage du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, a annoncé jeudi l'Agence spatiale russe Roskosmos.La fusée Dniepr emportait "un satellite russe et 17 satellites étrangers, dont le premier satellite bélarusse", a indiqué le numéro deux de Roskosmos, Iouri Nossenko, cité par l'agence Interfax.L'accident s'est produit alors que le président bélarusse Alexandre Loukachenko assistait au lancement à Baïkonour. "Après une minute et demi de vol, le moteur du premier étage du lanceur a cessé de fonctionner", selon un communiqué de Roskosmos, qui ajoute qu'une commission a été créée pour enquêter sur les raisons de l'accident. "Le lanceur transportait également des nanosatellites italiens et américains", a précisé le porte-parole de Roskosmos, Igor Panarine.Le premier satellite bélarusse BelKA a été construit par les ingénieursde la société russe Energuia, en coopération avec des spécialistes bélarusses, et a coûté plus de 10 millions de dollars. L'appareil, d'un poids de 750 kg, était destiné à l'observation de la Terre.
"Selon les données préliminaires, il n'y a pas eu de victimes. Les fragments de la fusée sont tombés à la frontière entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, où il n'y a pas d'habitation. Des recherches sont en cours", a indiqué M. Panarine.
Le lanceur peut contenir jusqu'à 78 tonnes de combustible toxique, c'est pourquoi "compte tenu de la possibilité de pollution du sol et de l'air à l'endroit où s'est écrasé le lanceur, des spécialistes en écologie font partie de l'équipe de recherches", ont indiqué des sources à Baïkonour, citées par l'agence Itar-Tass.
"Aucun dommage n'a été causé aux villes et villages des environs", a pourtant assuré M. Nossenko.
Le lanceur Dniepr a été créé sur la base du missile intercontinental balistique RS-20 (SS-18 Satan, selon la classification de l'Otan).
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s'est comporté avec stoïcisme en apprenant l'échec du lancement de BelKa, le premier satellite biélorusse, a déclaré le porte-parole de Roskosmos, Igor Panarine. Le leader biélorusse s'était rendu au cosmodrome de Baïkonour pour assister au tir de la fusée Dnepr. "Ayant compris que le lanceur qui devait placer sur orbite le premier satellite biélorusse était irrémédiablement perdue, Alexandre Loukachenko n'a manifesté aucun signe de désarroi ou de désappointement. Il a enduré ce coup du sort avec détermination", a dit Igor Panarine qui au moment de l'accident se trouvait dans la salle depuis laquelle le lancement était observé. Le coût du satellite était évalué à 230 millions de roubles (environ sept millions d'euros). L'engin spatial était assuré, a ajouté le porte-parole de Roskosmos.
"Selon les données préliminaires, il n'y a pas eu de victimes. Les fragments de la fusée sont tombés à la frontière entre le Kazakhstan et l'Ouzbékistan, où il n'y a pas d'habitation. Des recherches sont en cours", a indiqué M. Panarine.
Le lanceur peut contenir jusqu'à 78 tonnes de combustible toxique, c'est pourquoi "compte tenu de la possibilité de pollution du sol et de l'air à l'endroit où s'est écrasé le lanceur, des spécialistes en écologie font partie de l'équipe de recherches", ont indiqué des sources à Baïkonour, citées par l'agence Itar-Tass.
"Aucun dommage n'a été causé aux villes et villages des environs", a pourtant assuré M. Nossenko.
Le lanceur Dniepr a été créé sur la base du missile intercontinental balistique RS-20 (SS-18 Satan, selon la classification de l'Otan).
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, s'est comporté avec stoïcisme en apprenant l'échec du lancement de BelKa, le premier satellite biélorusse, a déclaré le porte-parole de Roskosmos, Igor Panarine. Le leader biélorusse s'était rendu au cosmodrome de Baïkonour pour assister au tir de la fusée Dnepr. "Ayant compris que le lanceur qui devait placer sur orbite le premier satellite biélorusse était irrémédiablement perdue, Alexandre Loukachenko n'a manifesté aucun signe de désarroi ou de désappointement. Il a enduré ce coup du sort avec détermination", a dit Igor Panarine qui au moment de l'accident se trouvait dans la salle depuis laquelle le lancement était observé. Le coût du satellite était évalué à 230 millions de roubles (environ sept millions d'euros). L'engin spatial était assuré, a ajouté le porte-parole de Roskosmos.
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