Avec la multiplication des missions spatiales, le risque de collision entre engins encore en fonctionnement ou déjà hors-service n'a jamais été aussi grand.
La preuve la plus récente date de la semaine dernière, lorsque la Station Spatiale Internationale s'est vue obligée de modifier son orbite de 1,2 km afin d'éviter des débris provenant de l'ancien satellite météorologique chinois Fenguyn-1C, en perdition dans l'espace après s'être fragmenté en quelque 3 500 morceaux.
Une pollution spatiale qui ne risque pas de s'améliorer au regard de la cadence des lancements spatiaux effectués par des opérateurs de plus en plus ambitieux, mais peu soucieux de l'environnement au-dessus de nos têtes - à quand une COP26 de l'espace ? Quand Elon Musk fait état de son rêve de mettre en place une constellation de plus de 30 000 satellites, on peut craindre le pire pour l'avenir.
À moins que, d'ici là, les Greta Thunberg spécialisés dans l'activité sub-orbitale n'obligent les pollueurs à récupérer leurs déchets...
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