Sentiment aigre-doux - sans aucun jeu de mots ! - que celui manifesté par l'administrateur de la NASA, Bill Nelson, à propos du succès spatial de la Chine.
S'il a tenu à féliciter l'Empire du milieu, devenu le deuxième pays, après les États-Unis, à poser et exploiter un vaisseau spatial sur Mars, il a également tenu à mettre en garde le Congrès américain de la menace concurrentielle que représente la Chine pour les missions spatiales.
« Je veux que vous voyiez cette photographie », a-t-dit aux membres de l'audience en brandissant l'une des images du rover chinois Zhurong. « La Chine est un concurrent très agressif. Ils vont faire atterrir des humains sur la Lune. Cela devrait nous dire quelque chose sur notre besoin de lancer vigoureusement notre programme de système d'atterrissage humain. »
En somme, le discours parfait quand on vient demander plus d'argent au Congrès : « Nous voulons une concurrence vigoureuse, mais nous devons avoir l'argent nécessaire pour pouvoir le faire. », a argumenté le fraichement nommé administrateur qui a énuméré les priorités, comme recevoir 5,4 milliards de dollars pour moderniser les installations des centres de la NASA (« Il existe une infrastructure vieillissante qui est délabrée »), 200 millions de dollars pour financer le développement de nouvelles combinaisons spatiales pour le programme Artemis ou encore 585 millions de dollars pour la technologie de propulsion thermique nucléaire pour les missions ultérieures sur Mars.
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