Rédaction
29 avril 2009 à 01h00
Jean-Luc Hees, proposé par l'Elysée pour la présidence de Radio France, a mis en avant son "indépendance" politique lors de son audition par la Commission des affaires culturelles du Sénat, appelée à se prononcer sur cette candidature. "J'ai eu un entretien avec le président de la République il y a quelques semaines (...). A aucun moment je n'ai parlé du contenu des antennes ou des gens", a déclaré M. Hees aux sénateurs, précisant qu'il ne connaissait pas Nicolas Sarkozy auparavant. "Mes responsabilités précédentes au fil des années m'ont conduit par déontologie à établir une sorte barrage entre la vie politique et moi", a-t-il ajouté.
M. Sarkozy souhaitait "désigner un journaliste à la tête de Radio France", or "un journaliste est un professionnel indépendant qui n'obéit qu'à l'exercice de son métier", a fait valoir M. Hees. Le chef de l'Etat "m'a fait savoir très solennellement que jamais il ne me demanderait quoique ce soit qui puisse heurter ma conscience ou mes convictions", a-t-il assuré. Trois semaines après son audition devant les membres du CSA, Jean-Luc Hees a dressé à nouveau un bref tableau récapitulatif des antennes de Radio France. France Inter, navire amiral de Radio France et station au sein de laquelle Jean-Luc Hees a travaillé 30 ans, "tient son rang parmi les radios généralistes, mais elle a connu des jours meilleurs en terme d'audience", a-t-il déclaré. "En 2003, elle avait atteint 11,8% d'audience, aujourd'hui c'est 10,2%". M. Hees a été directeur de France Inter de 1997 à 2004 avant de devoir quitter son poste, après l'arrivée de Jean-Paul Cluzel à la tête de Radio France.
La commission des Affaires culturelles du Sénat a donné son feu vert à la nomination de Jean-Luc Hees proposée par l'Elysée pour la présidence de Radio France, a-t-on appris auprès de la commission.Le nom de M. Hees a recueilli 20 voix pour, 19 votes blancs et aucun vote négatif, à l'issue de son audition par la commission.
La commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale a approuvé mercredi la nomination d'un nouveau président de Radio France, le journaliste Jean-Luc Hees, proposée par la présidence de la République, a-t-on appris de source parlementaire. Sur 33 votants, le nom de M. Hees a recueilli 26 voix pour, à l'issue de son audition par la commission. Cinq députés se sont abstenus, un a voté contre et un autre a voté blanc. Sa candidature avait déjà approuvée par la commission des ffaires culturelles du Sénat (20 voix pour, 19 votes blancs).
Pas plus des trois cinquièmes des membres de ces commissions ne s'étant opposés à sa nomination, M. Hees pourra être officiellement proposé en Conseil des ministres.
Il avait franchi une première étape avec l'avis favorable du Conseil supérieur de l'audiovisule (CSA) le 8 avril pour succéder à Jean-Paul Cluzel.
M. Hees, comme il l'avait fait mardi devant les sénateurs, a souligné son attachement à "l'indépendance du service public". Interrogé sur la "valeur ajoutée" qu'il pouvait apporter il a indiqué qu'il aimerait "être jugé sur les audiences et le climat social", alors qu'il devra
renégocier les garanties collectives remises en cause par la nouvelle loi sur l'audiovisuel public.Les députés de l'opposition ont rappelé, à l'instar de Didier Mathus (PS), leur opposition à ce nouveau mode de désignation "arbitraire", dénonçant un "simulacre"."Vous devez tout à M. Sarkozy", a commenté M. Mathus. "La révocation fait partie des risques du métier. Je ne vais pas ruiner ma réputation pour devenir un journaliste obéissant et aux ordres", a répondu M. Hees. Concernant la ligne éditoriale de France Inter et l'avenir de l'humoriste Stéphane Guillon, il a voulu "rassurer" les députés. "Je ne suis pas +fana+ de l'+impertinence+ (un des slogans actuels de France Inter, NDLR) mais si on veut l'appeler comme ça allons y, je n'ai aucun problème idéologique avec ça donc soyez rassurés sur ce plan", a dit l'ex-patron de France Inter, tout en
rappelant qu'il ne "supporterait jamais la diffamation". "N'ayez pas d'inquiétude" concernant la tranche d'information matinale de France Inter, a ajouté M. Hees.
M. Sarkozy souhaitait "désigner un journaliste à la tête de Radio France", or "un journaliste est un professionnel indépendant qui n'obéit qu'à l'exercice de son métier", a fait valoir M. Hees. Le chef de l'Etat "m'a fait savoir très solennellement que jamais il ne me demanderait quoique ce soit qui puisse heurter ma conscience ou mes convictions", a-t-il assuré. Trois semaines après son audition devant les membres du CSA, Jean-Luc Hees a dressé à nouveau un bref tableau récapitulatif des antennes de Radio France. France Inter, navire amiral de Radio France et station au sein de laquelle Jean-Luc Hees a travaillé 30 ans, "tient son rang parmi les radios généralistes, mais elle a connu des jours meilleurs en terme d'audience", a-t-il déclaré. "En 2003, elle avait atteint 11,8% d'audience, aujourd'hui c'est 10,2%". M. Hees a été directeur de France Inter de 1997 à 2004 avant de devoir quitter son poste, après l'arrivée de Jean-Paul Cluzel à la tête de Radio France.
La commission des Affaires culturelles du Sénat a donné son feu vert à la nomination de Jean-Luc Hees proposée par l'Elysée pour la présidence de Radio France, a-t-on appris auprès de la commission.Le nom de M. Hees a recueilli 20 voix pour, 19 votes blancs et aucun vote négatif, à l'issue de son audition par la commission.
La commission des Affaires culturelles de l'Assemblée nationale a approuvé mercredi la nomination d'un nouveau président de Radio France, le journaliste Jean-Luc Hees, proposée par la présidence de la République, a-t-on appris de source parlementaire. Sur 33 votants, le nom de M. Hees a recueilli 26 voix pour, à l'issue de son audition par la commission. Cinq députés se sont abstenus, un a voté contre et un autre a voté blanc. Sa candidature avait déjà approuvée par la commission des ffaires culturelles du Sénat (20 voix pour, 19 votes blancs).
Pas plus des trois cinquièmes des membres de ces commissions ne s'étant opposés à sa nomination, M. Hees pourra être officiellement proposé en Conseil des ministres.
Il avait franchi une première étape avec l'avis favorable du Conseil supérieur de l'audiovisule (CSA) le 8 avril pour succéder à Jean-Paul Cluzel.
M. Hees, comme il l'avait fait mardi devant les sénateurs, a souligné son attachement à "l'indépendance du service public". Interrogé sur la "valeur ajoutée" qu'il pouvait apporter il a indiqué qu'il aimerait "être jugé sur les audiences et le climat social", alors qu'il devra
renégocier les garanties collectives remises en cause par la nouvelle loi sur l'audiovisuel public.Les députés de l'opposition ont rappelé, à l'instar de Didier Mathus (PS), leur opposition à ce nouveau mode de désignation "arbitraire", dénonçant un "simulacre"."Vous devez tout à M. Sarkozy", a commenté M. Mathus. "La révocation fait partie des risques du métier. Je ne vais pas ruiner ma réputation pour devenir un journaliste obéissant et aux ordres", a répondu M. Hees. Concernant la ligne éditoriale de France Inter et l'avenir de l'humoriste Stéphane Guillon, il a voulu "rassurer" les députés. "Je ne suis pas +fana+ de l'+impertinence+ (un des slogans actuels de France Inter, NDLR) mais si on veut l'appeler comme ça allons y, je n'ai aucun problème idéologique avec ça donc soyez rassurés sur ce plan", a dit l'ex-patron de France Inter, tout en
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