Rédaction
10 avril 2009
À l'instar de grands médias nationaux comme TF1 ou NRJ, Antenne Réunion a particulièrement souffert de la conjoncture en 2008. Alors que le groupe (télévision, internet, téléphonie mobile...) tablait sur une évolution positive de son chiffre d'affaires, celui-ci a reculé de 2,9% (9,73 millions d'euros) après avoir enregistré une croissance de 11% en 2007. Dans ce contexte difficile, le résultat opérationnel s'élève à 81 000 euros (-91%) et le résultat net à 256 000 euros (-76%). Selon Christophe Ducasse, le PDG d'Antenne Réunion, "ces mauvais chiffres" s'expliquent également par l'intensification de la concurrence au second semestre 2008, et par les investissements du groupe dans l'internet et la TV outdoor (affichage dynamique dans les grandes enseignes). Bien que celle-ci pèse négativement sur les comptes, Antenne Réunion n'entend pas remettre en cause sa stratégie de diversification tous azimuts. Le groupe sortira comme prévu de la procédure de redressement judiciaire en juin prochain et continuera à se concentrer sur les développements de la télévision numérique terrestre et le web, deux axes majeurs de son plan 2009-2013. "Notre objectif est de construire un média global à partir de nos supports et d'adapter nos offres aux attentes des téléspectateurs afin de générer de l'audience", souligne Christophe Ducasse, persuadé de la nécessité d'élargir le périmètre d'Antenne Réunion. La télévision privée vient de fêter ses 18 ans. Au cours de la dernière décennie, la part d'audience moyenne de la chaîne s'établit à 35%, celle de RFO à 28%. Ensemble les deux stations gratuites sont parvenues à contenir la percée des bouquets payants. En dépit d'un taux de pénétration de plus en plus important (57% des foyers réunionnais sont abonnés aujourd'hui à Canal Plus ou Parabole), l'audience du satellite plafonne aux alentours de 30%...
Source : clicanoo.
Source : clicanoo.
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