La société de gestion de satellites japonaise JSAT a estimé jeudi que l'échec du lancement de son nouveau satellite JCSAT-11 par la fusée russe Proton-M aurait un impact financier "négligeable". "L'impact de cet échec sur les comptes consolidés du groupe est pour le moment considéré comme négligeable, le satellite JCSAT-11 et le coût de lancement étant couverts par une assurance", a expliqué JSAT. La fusée russe Proton-M a été lancée jeudi à 02H43, heure de Moscou (22h43 GMT), depuis la base de Baïkonour (Kazakhstan). Elle devait placer le satellite japonais JCSAT-11 sur une orbite terrestre à 36.000 kilomètres, mais elle est retombée sur Terre après une anomalie sur un moteur dans les minutes suivant son décollage. JSAT dispose de huit satellites en orbite géostationnaire au-dessus de l'Asie. Leurs capacités sont louées à des chaînes de télévision pour la diffusion directe et l'établissement de liaisons de contribution, ainsi qu'à des opérateurs de réseaux de télécommunications pour des transmissions de données. "Le satellite (qui devait être mis en orbite jeudi) devait remplacer un modèle de secours déjà en place. Cet échec n'affecte donc pas les services et communications actuellement proposés", a précisé JSAT, entité du groupe SKY-Perfect JSAT Corporation. A la suite de cet échec, le Kazakhstan a suspendu jeudi les lancements de satellites par la fusée Proton depuis le cosmodrome de Baïkonour, conformément aux procédures définies par un accord russo-kazakh.
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