Le marché en plein développement de la vidéo à la demande ("video on demand", VOD) a suscité en France entre 1,8 et 2 millions d'actes d'achat au premier semestre 2006, selon une estimation effectuée par NPA Conseil et l'institut GfK. Cette fourchette a été obtenue par recueil de déclarations de la quasi-totalité des opérateurs et par estimation sur les autres plates-formes. En France, l'étude recense 12 acteurs sur ce marché: Arte VOD, Canal Play (groupe Canal+), Fnac.com, France Télévisions, Free, l'Institut national de l'audiovisuel (INA), M6, Orange, TF1, TPS, Virginmega et Vodeo. NPA Conseil, qui étudie les usages de la VOD dans 10 pays européens, souligne que de nouveaux acteurs continuent d'entrer sur le marché. Leurs catalogues de programmes incluent, en plus des films de cinéma, une quantité croissante de programmes audiovisuels, comme des séries TV ("Les rois maudits", "Lost", "Le maître du zodiaque", "Caméra Café"), des magazines ("C'est dans l'air"), de l'animation et des documentaires. Sur les plate-formes françaises, l'offre est passée de 700 films de cinéma en mars à 900 à la mi-mai. La VOD permet au téléspectateur de choisir un programme qu'il souhaite regarder "à la carte", au moment où il le désire. Ce programme peut être commercialisé par différents acteurs comme des chaînes de télévision, des bouquets satellite, des câblo-opérateurs, des opérateurs de télécommunications, des fournisseurs d'accès à internet, des distributeurs de biens culturels, des détenteurs de droits cinéma ou audiovisuels, des moteurs de recherche ou des portails internet. La VOD peut se consommer en mode "pull", le téléspectateur faisant la demande à un serveur de programmes, ou bien en mode "push", les programmes étant téléchargés par l'opérateur sur un support de stockage comme l'ordinateur ou le disque dur d'un PVR (enregistreur).
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