France Télévisions
 

Rédaction
26 avril 2005

Président de France-Télévisions depuis six ans et candidat à sa propre succession en août prochain, Marc Tessier se félicite de la bonne santé financière de la télévision publique dans un entretien paraissant lundi dans le quotidien financier «La Tribune». «Aujourd'hui, qu'il s'agisse des fonds propres, du ratio d'endettement, de la trésorerie du groupe disponible pour l'investissement, la situation est, je crois, la meilleure que le groupe ait jamais connue», se félicite-t-il. Selon lui, cela va permettre de financer la télévision numérique terrestre (TNT), «qui sera structurellement déficitaire les premières années, des projets dans l'édition de chaînes ou services tels Gulliver TV sur la TNT, ainsi que sur l'ADSL et le mobile», sans compter le passage à la télévision haute définition. Marc Tessier estime également qu'aujourd'hui, le groupe «a la taille critique pour réaliser» de nouveaux objectifs de programmes. «Nous sommes en train de franchir une étape décisive avec le passage de France-5 à une diffusion 24 heures sur 24, les lancements de France-4 et de France-O (ex-RFO-Sat diffusée en métropole), la chaîne d'information internationale, et peut-être de Gulliver TV», explique-t-il. S'il reconnaît une érosion inévitable des parts d'audience du fait de l'arrivée de nouvelles chaînes, Marc Tessier «espère que la montée en puissance de France-4, France-5 et d'Arte compensera l'érosion des généralistes France-2, France-3». Il juge en outre que la différence entre la télévision publique et ses concurrents privés est désormais notable en matière d'information, «avec de nouvelles émissions comme 'Complément d'Enquête', 'Pièce à conviction' et surtout '100 minutes pour convaincre»'. «Nous avons aussi redressé le journal de 20h de France-2, modernisé le 13h, ainsi que le 12-14 et le 19-20 de France-3», ajoute Marc Tessier, même si «qui dit information, dit inévitablement controverse». Enfin, le patron de France-Télévisions note qu»'en six ans, la redevance n'aura augmenté en moyenne que de 0,3 % par an, soit beaucoup moins que l'inflation et le pouvoir d'achat». «Il y a donc certainement des marges», conclut-il

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